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On ne s’improvise pas « accompagnateur spirituel ». Accompagner ne relève pas, d’abord et uniquement, d’une initiative personnelle, mais répond à une demande. C’est un service d’Église. A la faveur de rencontres du type permanences d’Accueil, Aumôneries, responsabilités dans un Mouvement ou une Paroisse, des jeunes ou des moins jeunes souhaitent dialoguer avec nous sur un plan spirituel. Nous ressentons le besoin d’un temps de réflexion et d’une aide pédagogique pour mieux comprendre et répondre aux demandes qui se manifestent. Avec une alternance d’exposés et d’ateliers pratiques, nous chercherons : à repérer les différentes situations d’accompagnement humain et spirituel, à

-------- Entendre la Vie qui fait naître en Vérité. Ecouter et dialoguer suppose d’être là, au présent, dans son corps. Cette nécessaire présence à soi ouvre à la liberté et la créativité, et peut inviter l’autre et soi-même à advenir à soi dans sa parole. Objet : Prendre conscience : - des divers canaux de l’écoute et du dialogue : les 5 sens, et au-delà, la posture, la respiration, la voix et ses intonations, le silence, l’attention, l’intention… - de ce qui y entre en jeu : moi, l’autre, la situation, la culture, les croyances sur soi, sur l’autre, sur

-------- Ecouter et parler ne sont pas des compétences innées. Une vraie écoute demande une disponibilité du cœur qui vient de la paix intérieure. Une parole de vérité exige une audace qui vient du silence et de l’ancrage dans votre être profond. Le fruit d’une vraie écoute et d’une parole de vérité est la RENCONTRE. Nous vous apporterons des clés de lecture et d’analyse des attitudes qui favoriseront cette rencontre selon Carl Rogers, au travers des expériences vécues en situations. Des exercices corporels et de respiration vous aideront à écouter votre corps et le langage non verbal dans la communication.

-------- Nous nous laisserons instruire par la pratique de quelques-unes des traditions spirituelles : • Avec les Pères du désert, nous découvrons l’importance de l’« Ancien ». Par la suite en Orient et dans le monde slave, il deviendra la figure de la « paternité spirituelle ». • François, au XIIe siècle, va mettre l’accent sur la dimension fraternelle de tout accompagnement. C’est au cœur de cette relation que va pouvoir se mettre en route la paternité de Dieu. • Enfin, au XVIe siècle, Thérèse d’Avila et Ignace de Loyola nous rappellent tous les deux la primauté inconditionnelle de Dieu.